Je disais dans mon article qui annonçait mon départ de Port-Gentil pour Libreville : « N’ayez pas peur de poursuivre vos rêves et de sortir de votre zone de confort. » Eh bien, les gars, ne sortez pas de votre zone de confort… lol ! Sérieusement, cette vie d’adulte, c’est une énorme arnaque. Comme je l’ai lu sur Internet : on voulait grandir vite pour sortir la nuit, pas pour tout ce qu’on découvre ensuite. Bref ! 4 septembre 2023 – 4 septembre 2024, j’ai survécu à ma première année à Libreville, et je vous raconte tout dans cet article. Mais avant de plonger dans le vif du sujet, joyeux 1 an à Libreville, Sophia !
Comment l’aventure a commencé
Je me souviens avoir acheté ce billet d’avion, non pas sur un coup de tête, mais après avoir reçu un mail pour un entretien à Libreville. Je me suis dit : c’est l’occasion rêvée de trouver un travail dans cette ville que je n’aimais pas au départ, mais qui, je le savais, me réservait de meilleures opportunités professionnelles. Pour vous faire un petit récapitulatif, ça faisait un moment que cette idée trottait dans ma tête. Depuis maintenant plusieurs années, ou du moins depuis mon retour de Dakar, bon nombre de personnes me disaient que pour évoluer dans ma carrière, il fallait que j’aille à Libreville. Travaillant dans la communication, Libreville m’offrirai, selon eux, plus de chances de trouver un emploi. Mais je n’avais pas encore eu ce déclic, cette force en moi de troquer le calme et la sérénité de Port-Gentil contre l’agitation de Libreville.
Je ne vous cache pas que ce déclic est venu après une série d’événements dont je vous épargne les détails. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de mettre à jour mon CV, en remplaçant Port-Gentil par Libreville dans la section localisation. J’ai ensuite mis à jour mon profil LinkedIn et j’ai commencé à postuler, tout en étant de plus en plus active sur ce réseau pour repérer des offres d’emploi à Libreville dans le secteur de la communication et du marketing. Mon petit frère m’a donné un coup de main en me partageant une offre à laquelle j’ai postulé. J’ai rapidement reçu une réponse positive pour un entretien le mardi suivant. Cet entretien n’a peut-être pas débouché sur une embauche, mais c’était véritablement le début d’une aventure spéciale dans la capitale politique du Gabon.
Mon expérience professionnel
En termes d’opportunités professionnelles dans le monde de la communication, je vous le dis, Libreville, ça bouge, contrairement à Port-Gentil. Un an plus tard, j’ai vécu pas moins de trois expériences professionnelles. J’aimerais vous raconter tout ceci en long et en large, mais on ne sait jamais dans quelles mains cet article peut tomber. Les gens sont parfois très susceptibles, alors je vais éviter de donner trop de détails. Cependant, contrairement à Port-Gentil, je n’ai pas chômé, et je dirais même que je ne chôme pas. Je n’avais jamais été salariée, c’est une expérience que je continue d’explorer. Je ne dirai pas que j’ai trouvé le travail de mes rêves ; je me cherche encore, car on aspire toujours à quelque chose de mieux. Ce que j’ai le plus apprécié dans les différentes entreprises où j’ai travaillé depuis mon arrivée à Libreville, c’est la découverte de nouveaux environnements de travail, de nouvelles routines professionnelles, et bien sûr, mes collègues.
Parmi eux, certains sont extraordinaires, tandis que d’autres… disons qu’ils sont incroyablement étranges. Un gros big up à mon ancienne cheffe qui m’a vraiment pourri la vie à mes débuts (je vous passe les détails). Après une altercation, le climat s’est apaisé, et j’ai finalement apprécié travailler avec elle. À tous les supérieurs hiérarchiques : essayez de bien vous comporter avec vos subordonnés. Le monde du travail n’est pas une compétition, ni un ring où l’on se bat pour une ceinture de champion. C’est un sport collectif, participatif et collaboratif. Le but est de travailler ensemble pour un intérêt commun : le bien-être de l’entreprise, ce qui, à terme, améliore nos conditions de travail à tous. Concernant le salariat, ce n’est pas vraiment ce que j’imaginais. Après presque quatre ans en freelance, j’apprends beaucoup et je reste curieuse de voir ce que l’avenir me réserve, car j’y suis encore pour bon un moment.
Et, j’espère que d’ici peu, je trouverai le travail de mes rêves. Pour l’instant, j’aspire à décrocher un emploi décent, avec toutes les commodités pour optimiser ma productivité et augmenter ma motivation. Je pense à une rémunération de 500 000 FCFA sans les primes, une assurance maladie, et des bonus de performance à la fin de chaque exercice annuel. C’est mon minimum raisonnable pour vivre une petite vie tranquille dans cette ville. Qui sait, un recruteur pourrait passer par là et lire ma prétention salariale… Est-ce que je ne vais même pas mettre le lien de mon CV ici? Sait-on jamais, ça reste une option.
Comment Labloggentillaise s’intègre à Libreville
Je pensais qu’une fois arrivée à Libreville, j’allais démarcher des clients, essayer de décrocher des partenariats, mais je me suis clairement leurrée. Je n’avais pas mesuré l’ampleur de la vie à Libreville. Ça a été un gros coup de massue. L’année se termine, et je n’ai pas décroché de partenariat ou de contrat. Je ne suis pas déçue. Je suis contente parce que cela m’a permis de découvrir un peu la ville, d’apprendre son fonctionnement, de m’acclimater aux longues distances, et bien sûr, d’aller à la rencontre des annonceurs, etc. J’ai l’intuition que cette deuxième année sera bien différente. Je suis tentée de vous dire que je travaille sur des projets, mais non, ce n’est pas encore le moment de vous en parler. En termes d’organisation, je pense que Labloggentillaise s’intègrera mieux dans la ville, et sans aucun doute, vous entendrez parler de moi et de mon travail.
La vie en général dans la capitale
Libreville est une ville agitée, mais pleine de charme. Elle ne remplacera jamais Port-Gentil, les bains de mer et les moments de détente dans mon cœur. Mais au-delà de toutes les appréhensions que j’avais sur cette ville, je vous avoue être un peu émerveillée par tout ce qu’elle a à m’offrir, et tout ce qu’elle peut offrir à Labloggentillaise. Je continue donc à m’habituer à mon nouveau quotidien, à l’intensité de la Fast Life, aux longues distances, etc. Je ne vous cache pas que sur le trajet pour me rendre au travail, il m’arrive de somnoler ou de m’assoupir dans le taxi à cause de la fatigue. Je m’adapte au trafic, et chaque jour, j’essaie de découvrir quelque chose de nouveau : une adresse, un endroit ou autre chose qui pourra renforcer mon sentiment d’appartenance à cette ville. D’ici peu, je serai officiellement une Librevilleoise.
Alors, après cette année, tu t’installes officiellement à LBV ou tu retournes chez toi ?
Après une année passée à Libreville, beaucoup se demandent si je vais m’y installer définitivement ou retourner chez moi, dans la ville du sable. Mon avis sur cette première année est mitigé : d’un côté, c’était bien, mais d’un autre, c’était un peu compliqué et assez dur. Mais on ne juge pas une aventure sur une seule année. Voilà pourquoi j’ai décidé de signer pour une deuxième année ici. Je suis donc heureuse de vous annoncer que je m’installe officiellement à Libreville. J’ai pris un studio et je suis en train d’aménager mon cocon pour qu’il soit bien douillet et que je m’y sente vraiment chez moi. Je crois que c’est à partir de ce moment-là que l’aventure commence officiellement pour moi ici.
Je suis Labloggentillaise, et je t’emmène avec moi dans cette deuxième année d’aventure à Libreville. Parce que oui, j’ai quitté Port-Gentil et je m’installe officiellement à Libreville. Si tu as des tips à me donner en tant que nouvelle dans la ville pour faciliter mon quotidien, n’hésite pas !
En attendant, j’étais très contente de vous raconter tout ça. Je vous dis à très bientôt pour un prochain article !
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